Tout savoir sur la DME…
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Tout savoir sur la DME…

 

D’aucun affirmeront que la DME, à savoir la Diversification alimentaire Menée par l’Enfant, est une sorte de mode à laquelle cèdent de plus en plus de parents de par le monde, néanmoins, au cours de ce contenu, nous allons tenter de vous démontrer que c’est tout de même bien plus que cela… Nous allons dans un premier temps prendre le temps de revenir sur les fondements même de ce qu’est la DME, au fond, puis, dans une seconde partie, nous nous pencherons sur la meilleure manière d’y parvenir (les étapes, le timing, etc.) sans forcer les choses et en appréhendant cette avancée notable vers l’autonomie de l’enfant, comme un cheminement classique et un passage obligé qui ne doit pas forcément suggérer de s’imposer des contraintes trop sévères, ni à vous, ni à l’enfant.

 

I/ La Diversification alimentaire Menée par l’Enfant, c’est quoi au juste ?

 

Lorsque l’on pense à la DME, et que l’on fait une rapide recherche sur Internet, on tombe souvent sur des vidéos de beaux bébés bien potelés qui saisissent à pleines menottes de gros morceaux de nourriture pour les ingurgiter goulûment, et si c’est un peu caricatural, c’est souvent aussi très drôle à regarder…

Tout savoir sur la DME…La Diversification alimentaire Menée par l’Enfant c’est l’idée selon laquelle l’enfant va apprendre « par lui-même » à se nourrir seul. De la même manière que lorsqu’il apprend à se mouvoir sur ses deux jambes, aucun adulte ne passe son temps à tenir la main de l’enfant, et bien certains pédiatres et certains parents considèrent que cela peut aussi s’appliquer à l’alimentation !

Pour faire simple, le rôle du parent sera uniquement de choisir les aliments, de les cuire, de les découper (si besoin) en morceaux grossiers que l’enfant pourra saisir, porter à sa bouche, mastiquer et déglutir. Le but est de ne pas faire les choses à la place de bébé, en partant du principe que tout ce que vous ne ferez pas pour lui (à savoir tenir une cuillère, lui porter les aliments à la bouche ou les réduire en purée avant le repas, etc.) seront autant d’opportunités offertes pour l’amener à faire des progrès à tous les niveaux (tant gustatifs, que psychomoteurs, etc.).

Une fois ces quelques préceptes posés et compris, vous avez une idée assez complète de ce qu’est la DME et il n’est pas nécessaire de faire plus long et plus complexe. La question qui peut alors naturellement se poser, pour un parent moyen, c’est de se demander si cette technique est vraiment préférable à ce que l’on appelle traditionnellement la diversification standard.

 

Dois-je opter plutôt pour la diversification standard ou pour la DME ?

 

Il est compliqué de répondre à cette question dans la mesure où cela est très subjectif. En fonction de votre mode de vie et de votre philosophie, en fonction de votre emploi du temps et de votre vie sociale, affective et professionnelle, vous serez plus ou moins sensible à la DME, et cela vous appartient. On note aussi très souvent une forme de rétivité à la DME, chez les parents qui ont une nature particulièrement anxieuse, et cela peut se comprendre, néanmoins, avec l’expérience, nous pouvons l’affirmer, cela ne se justifie tout simplement pas !

Afin de vous donner une idée plus précise et relativement arrêtée sur les différences notables qu’il existe entre ces 2 approches (la diversification alimentaire classique et la DME), nous avons essayé de reproduire une sorte de tableau synthétique qui récapitule les atouts et les désavantages de la DME. Nous espérons que cela vous donnera quelques clefs afin de mieux savoir vous positionner, par rapport à l’alimentation que vous allez donner à votre enfant.

 

Les atouts de la DME

 

L’un des principaux atouts de la DME, c’est le fait qu’elle fait la part belle à la mastication et à l’éveil par la forme, dans la mesure où les aliments ne sont pas réduits en purée. Nous voyons 3 avantages à cela:

1/ L’enfant est confronté à toutes sortes de formes en fonction des aliments qui lui sont proposés. C’est excellent d’un point de vue de léveil et aussi dans l’idée de solliciter sa curiosité.

2/ L’enfant est amené à croiser toutes sortes de textures avec des aliments plus ou moins mous, plus ou moins fermes, plus ou moins croquants, plus ou moins fondants, etc.

3/ Puisque c’est lui qui fait l’effort de préhension et qui porte ensuite les aliments jusqu’à sa bouche avant de les mastiquer, l’enfant va dans un même temps très rapidement gagner en autonomie puisqu’il va améliorer sa motricité fine et sa coordination, au cours de l’exercice.

La DME est un excellent moyen pour permettre à l’enfant d’acquérir ce que l’on appelle la notion de satiété notion de satiété, c’est tout du moins ce que bon nombre d’études européennes et nord-américaines suggèrent. En effectuant le suivi au long cours d’une population d’enfant ayant été élevé selon la méthode de la MDE, les chiffres semblent indiquer qu’il y a entre 20 % et 25 % d’obésité en moins parmi cette dernière à l’adolescence.

Si vous faites le choix de la DME, tenez-vous le pour dit, ce ne sera pas forcément facile tous les jours… Cela dépend de l’enfant, de votre propension à lui faire les bonnes propositions et de la bonne manière, et de tout un tas d’autres facteurs.

La notion de temps est centrale, puisque, par la force des choses, les repas vont prendre un petit peu plus de temps dans la mesure où il faudra laisser l’enfant se familiariser avec la nourriture que vous lui proposez, et qu’il faudra aussi, bien entendu, qu’il ait envie de la manger… Cela n’est pas toujours simple et requiert parfis une patience et une souplesse folles, mais le résultat en vaut la chandelle !

Pour finir, nous aimerions souligner le fait que la DME n’est pas nécessairement une approche qui va convenir à tous les enfants. Si l’essai n’est pas transformé après quelques jours ou quelques semaines, et que l’enfant ne se nourrit pas correctement alors qu’il le faisait au préalable, n’insistez pas au-delà du raisonnable et référez-vous à l’avis de votre pédiatre, qui saura quoi faire…

 

Tout savoir sur la DME…

 

II/ Comment y parvenir sans forcer et en respectant le bio rythme de l’enfant ?

 

A quelle période peut-on effectivement commencer à envisager la DME ?

 

D’une manière générale, si l’on en croit les pédiatres, il est recommandé de se mettre à la diversification alimentaire lorsque l’enfant a atteint environ l’âge de 6 mois, et c’est aussi à ce moment que nous vous conseillons d’envisager d’emblée la DME. Pour que cela soit rendu possible, il est toutefois nécessaire que l’enfant puisse se tenir assis de façon stable et de lui-même dans sa chaise haute. Il faut aussi qu’il ait appris à maîtriser l’action de mastication, vous aurez ainsi tous les gages de sécurité afin que le passage se fasse tout naturellement.

Pour ce qui est de la psychomotricité, l’enfant doit en être au stade où il a un certain contrôle de ses gestes, ce que l’on appelle une motricité fine, qui lui permettra de se saisir par lui-même des aliments qu’il va ensuite porter à sa bouche pour se nourrir.

Pour en finir avec cette partie, nous tenons à préciser qu’il est absolument primordial que les parents accompagnent l’enfant, ce qui signifie par exemple, outre la progression en elle-même, que vous devrez systématiquement tenir l’enfant sous surveillance lorsqu’il s’alimentera ; un accident est vite arrivé et il est impératif que vous ayez toujours l’enfant à l’œil de sorte de pouvoir intervenir en urgence pour le cas où un aliment passe de travers par exemple.

 

Vers quels aliments puis-je diriger le nouveau-né ?

 

La plupart du temps, les pédiatres vous conseilleront d’opter en premier lieu pour des aliments salés plutôt que des mets sucrés… Il y a une raison très simple à cela, qui réside en cette idée que les enfants possèdent une ‘bouche sucrée’, ce qui signifie qu’ils marquent une préférence notable pour les saveurs sucrées. De ce fait, il est important de faire en sorte que l’enfant, justement, ne développe pas une préférence qui s’avère presque exclusive pour ces derniers, sans quoi, tout pourrait très fortement se compliquer par la suite, voire pour le reste de sa vie…

Pour ce qui est des quantités, ne voyez pas les choses trop en grand et prônez plutôt des portions réduites, quitte à ce que vous re-serviez l’enfant pour peu qu’il réclame à du rab. Dans un premier temps, essayez de lui proposer des aliments qui sont plutôt facilement préhensibles (comme des carottes entières, des morceaux de pomme de terre, des chou-fleurs, des quartiers de pomme, des morceaux de banane, de la pastèque ou du melon, etc.), puis, faites évoluer cela à mesure que sa dextérité fine se met en place et s’aiguise…

Vous pouvez également commencer à lui soumettre des petits blanc de poulet, des morceaux de poisson blanc (attention cependant à bien vérifier que toutes les arêtes ont été ôtées…) et bien entendu, les premiers petits bouts de fromage !

 

Y-a-t-il une méthode particulière pour une DME qui se passe sans anicroche ?

 

A vrai dire, dans les grandes lignes, la DME ne se démarque pas véritablement de la diversification alimentaire standard et les règles régissant ces 2 méthodes sont sensiblement les mêmes ; pas de pression donc, prenez les choses avec calme et en vous imposant une certaine rigueur, de sorte de ne pas passer trop de temps à la préparation (ce petit conseil n’a l’air de rien, mais vous comprendrez, avec le temps, que le temps est un des nerfs de la guerre, alors ne le sous estimez pas !). Pour faire simple, voici les principales règles que vous devrez respecter pour que la transition se passe du mieux possible : un seul aliment à la fois.

Tout savoir sur la DME…installez l’enfant confortablement dans sa chaise haute et préparez-le par quelques paroles à lui faire goûter les aliments que vous aurez préalablement coupés en morceaux relativement gros.

– ne proposez pas à l’enfant plusieurs aliments à la fois, préférez compartimenter le repas en fonction des saveurs et des textures, c’est la meilleure méthode pour que les jeunes papilles ne se dispersent pas…

– prenez le temps, ne forcez pas les choses, laissez l’enfant prendre le temps d’apprivoiser les couleurs, les goûts et les textures… Si vous observez quelques difficultés de préhension, n’intervenez pas forcément dans l’instant, si vous surprenez une grimace de surprise vis-à-vis d’un aliment, laissez l’enfant y revenir, car la curiosité est mère de l’apprentissage…

Il se peut que les premiers essais ne soient pas aussi concluants que ce que vous aviez espéré, ne vous en inquiétez pas outre mesure, c’est tout à fait normal…. Il faut comprendre que la transition peut prendre du temps, car c’est un mode d’alimentation totalement nouveau, pas forcément intuitif, et qui nécessite tout un tas de compétences pour une assimilation totale. Revenez à la charge, prenez le temps de répéter l’opération, multipliez les propositions au niveau du menu, et vous verrez qu’avec le temps, et parfois même de façon très soudaine, tout se met en place et s’implémente comme par magie !

Et dans le cas où les premières fois ne sont pas très concluantes et que bébé n’est pas assez nourri, vous pouvez compléter ses repas par du lait. Il est important de veiller à ce qu’il reçoive tous les apports nutritionnels recommandés pour son développement.

 

Pour conclure :

 

Voilà pour ce contenu dédié à la DME ! Nous espérons que vous avez pris du plaisir à étudier d’un peu plus près ce en quoi consiste cette méthode d’apprentissage pour bébé et que cela vous aura pourquoi pas donné envie de tenter le coup avec votre propre enfant. Si toutefois vous souhaitez creuser un peu le sujet, ou bien vous faire une idée plus arrêtée en lisant des avis ou des témoignages de parents ayant tenté l’expérience, nous vous invitons vivement à faire une recherche sur Internet, car de très nombreux blogs et articles fleurissent sur le sujet, ici ou là… Et par ailleurs, si vous êtes déjà passé par ce chemin par le passé, avec votre enfant, et bien nous serions curieux de lire ce que vous en avez retiré, alors n’hésitez pas à poster dans les commentaires !

 

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