5 plantes pour vous aider à éliminer les toxines…
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Une petite liste de 5 plantes pour vous aider à éliminer les toxines…

 

Il est probable que l’immense majorité d’entre nous s’accordera pour dire et confirmer que l’été est une saison tout particulièrement propice à toues sortes d’excès… Que l’on parle de la nourriture, avec les barbecues, de la boissons alcoolisée, avec les petits apéros des beaux jours, et du reste, le corps est souvent soumis à rude épreuve pendant cette saison que nous aimons tant. Voilà pourquoi il serait peut-être judicieux d’en profiter pour détoxifier votre organisme au lieu de l’encrasser davantage, et c’est précisément autour de ce postulat que va s’articuler notre contenu du jour… Afin de bien préparer l’automne, puis l’hiver, afin peut-être surtout, déjà dans un premier temps,de bien traverser la saison estivale, voilà un bouquet de 5 plantes plutôt communes, qui vont être vos meilleures alliées contre les toxines stockées par l’organisme…

 

5 plantes pour vous aider à éliminer les toxines…

 

Ce n’est sans doute pas un terme que vous entendrez ou que vous lirez tous les jours, c’est peut-être même un mot qui vous est inconnu, néanmoins sachez qu’afin d’être en bonne santé, il est essentiel de prendre soin de ce que l’on appelle les « émonctoires »… Les émonctoires sont tout simplement l’ensemble des organes qui permettent d’éliminer les déchets organiques de l’organisme, et ils comprennent donc des organes aussi divers et variés que la peau (avec les pores notamment…), les poumons, les reins, le côlon et le foie bien entendu…

Votre médecin traitant vous l’a sans doute déjà expliqué, l’organisme est une machine complexe, et le métabolisme pour tourner à plein régime, a besoin que l’ensemble de ses fonctions soient assurées correctement et de manière équilibrée.

Notre contenu ne va pas spécifiquement se concentrer sur l’un de ces 5 organes en particulier et nous allons préférer cibler 5 plantes qui auront des effets bénéfiques, individuellement ou bien en faisceau , sur le métabolisme dans sa globalité.

De notre point du vue, si vous voulez profiter de votre cure au mieux, essayez de la démarrer au cours d’une période « calme », par exemple, cela peut être pendant vos vacances ou au cours d’un week-end prolongé, à vous de voir… Le principe consiste à ce que vous preniez tout simplement un peu de temps pour vous recentrer sur vous même , et sur rien d’autre… Au cours de cette même période, il va aussi falloir que vous vous ménagiez du temps afin d’accompagner et de soutenir les fonctions d’élimination de votre corps ; cela peut consister à sortir régulièrement afin de vous aérer, vous octroyer quelques séances de sport hebdomadaires, ce genre de choses…

Idéalement, vous allez aussi devoir adapter la durée de votre cure en fonction de votre rythme de vie et de vos impératifs les plus inamovibles et bien définir l’objectif de cette dernière.

Par exemple, si vous désirez uniquement “booster” votre organisme, la cure peut se cantonner à sa plus simple expression, c’est-à-dire un ou deux jours de jeûne ou une petite semaine de mono-diète. Mais vous pouvez tout aussi bien opter pour une forme de cure basée sur l’utilisation de plantes drainantes et détoxifiantes sur le long cours, auquel cas il faudra prévoir que cette dernière s’étale sur deux à trois semaines, voire un mois complet.

Voilà pour ce qui est des grandes lignes et des généralités à savoir avant d’entrer dans le vif du sujet. Si vous êtes prêts à vous embarquer, alors nous pouvons commencer par notre premier allié végétal…

 

1/ Une amie piquante mais Ô combien précieuse : l’ortie.

 

         Qui s’y frotte s’y pique pourrait-on dire de cette jolie petite plante sauvage que nous avons tant craint lorsque nous étions enfants !

Oui mais l’ortie, pour peu que l’on se penche un peu sur le sujet, est utilisée depuis l’Antiquité pour ses puissantes propriétés diurétiques et pour ses capacités à soulager les douleurs articulaires, entre autres vertus.

L’ortie dioïque, ou Urtica dioica mesure plus d’un mètre de haut, contre environ 50 cm pour sa cousine la petite ortie, ou Urtica urens, mais les 2 espèces sont utilisées de manière indifférenciée. Sur le marché, vous pouvez trouver ce produit  sous forme de gélule ou de poudre, mais souvent on préfère faire sécher soi-même des feuilles d’ortie fraîches afin de les consommer ultérieurement…

Une  fois séchées, les feuilles ne sont plus urticantes, et on les utilise alors pour drainer les voies urinaires. Sous forme de tisane, cela permet de soigner les infections comme les cystites par exemple, mais aussi de prévenir l’apparition de calculs ; l’ortie est d’ailleurs notamment utilisée dans les cas d’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). Il est important de bien noter que la prise d’ortie à des fins diurétique doit s’accompagner d’une abondante consommation d’eau quotidienne (2 litres minimum).

L’ortie est également souvent employée afin de soulager l’arthrose et les rhumatismes, généralement chez les personnes d’un certain âge, la technique traditionnelle consistant à frotter l’articulation douloureuse à l’aide de feuilles fraîches ; vous pouvez aussi préparer une sorte de bouillie de plante et l’étaler sous forme de cataplasme. Pour les jeunes, elle a la capacité de réduire la sécrétion de sébum et donc de réduire les problèmes d’acné ou de peau grasse.

L’utilisation d’ortie souffre cependant de quelques contre-indications, notamment pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou rénaux ; de même, en général, on déconseille son emploi pour un enfant de moins de 12 ans.

 

5 plantes pour vous aider à éliminer les toxines…

 

2/ Tout est bon dans le…bouleau !

 

Le bouleau est un arbre à part et il tient une place privilégiée dans la pharmacopée de la phytothérapie, puisque des racines à ses bourgeons, en passant par sa sève ou son écorce, absolument tout est bon dans le bouleau, tout peut être utilisé !

Les feuilles sont extrêmement riches en potassium, en vitamine C, en acide bétulique et en flavonoïdes, elles peuvent être séchées afin d’être infusées et consommées sous forme de tisane. Il est aussi possible de les distiller afin d’en extraire l’huile de bouleau qui est ensuite applicable directement sur la peau.

La sève est souvent utilisée pour une cure détox car elle permet de drainer les émonctoires de façon très efficace tout en ne forçant pas le métabolisme à taper dans ses réserve puisqu’elle est très riche en oligo-éléments et en minéraux (tout en étant très peu calorique, puisque à 99 % composée d’eau…).

Le bourgeon de bouleau possède cette propriété particulière qu’il va stimuler les cellules spécifiques du foie que l’ on appelle les cellules de Kupfer et qui sont centrales dans le processus de détox. Il collectionne toutes sortes de vertus complémentaires :

– anti-inflammatoires (ils sont donc indiqués pour soigner l’arthrite, les tendinites, etc.)

–  stimulantes

– immunostimulantes (certaines études tendent à montrer que les bourgeons peuvent ralentir la progression des tumeurs)

– circulatoires (particulièrement indiqués pour lutter contre les varices)

– respiratoires

Généralement on le consomme sous forme de décoction ou de macérat, avec une posologie à voir et à définir en fonction de la condition observée.

La racine de bouleau, en plus d’être elle aussi un diurétique très efficace, est anti-fébrile, c’est-à-dire qu’elle permet de lutter efficacement contre la fièvre. On lui accorde aussi des propriétés pour résorber des problèmes de peau, comme la dartre ou certains soucis au niveau du cuir chevelu (comme les pellicules par exemple).

 

3/ L’aloé vera, un véritable super-héro de la nature !

 

L’aloé vera est une plante d’intérieur qui s’impose de plus en plus avec le temps et qui est au centre de très nombreuses études et recherches scientifiques de par le monde, du fait de ses vertus proprement incroyables (tant internes qu’externes…).

Avant d’égrainer le nombre incalculable de bienfaits que peut vous valoir cette plante hors du commun, nous aimerions préciser qu’elle produit principalement 2 substances très différentes, tant du point de vue de leur aspect que s’agissant de leurs propriétés thérapeutiques intrinsèques.

Il s’agit :

– du gel d’un côté, qui se présente sous l’aspect d’une substance claire, au cœur des feuilles (et que tout le monde connaît).

– du latex de l’autre, c’est-à-dire cette sève jaunâtre à la saveur amère qui circule dans l’écorce (qui possède des vertus entre 25 % et 40 % d’anthranoïdes, qui sont des principes actifs très fortement laxatifs ; notez que le latex peut s’avérer légèrement urticant pour les muqueuses ainsi que pour la peau.

Le gel s’utilise tel quel, directement étalé sur la peau et plusieurs fois par jour sans que cela ne pose le moindre problème ; il va aider à régler les soucis d’acné, les engelures, les inflammations, les infections,  l’herpès (génital ou non…), les psoriasis, les lésions cutanées, les piqûres, ainsi que les brûlures et les coups de soleil (grâce à ses capacités rares de régénérant cellulaire, qui accélère et améliore le processus de cicatrisation). Vous pouvez aussi l’ingérer pour soulager des maux d’estomac ou au niveau de l’œsophage, et même pour améliorer votre transit digestif.

En cas de constipation, c’est vers le latex que vous devrez vous tourner, commencez par de petites doses (50 mg par exemple), le soir au coucher, et augmentez en fonction des résultats obtenus. Nous souhaitons insister sur le fait que comme tout produit laxatif, le latex d’aloé ne doit être utilisé qu’en cas de constipation ponctuelle et ne pas être employé au long cours…

 

4/ La meilleure « mauvaise herbe » qui soit : la Dent du Lion, ou Pissentlit.

 

Ce n’est pas parce que cette plante a la fâcheuse tendance à coloniser nos pelouses, nos jardins ou nos arrières cours, qu’elle ne possède pas de très grandes qualités. Cela fait plus d’un millénaire que nos aïeuls l’ont compris et utilisent le pissenlit pour ses propriétés diurétiques puissante, qui sont d’une aide précieuse pour soutenir le système rénal et biliaire, tout en prenant également grand soin de notre foie !

Pour l’anecdote, et il suffit de décomposer son nom pour s’en convaincre, le mot « pissenlit » (en vieux français pisse-en-lict) provient justement de la propension de cette plante à augmenter la sécrétion urinaire.

Les vertus détoxifiantes et drainantes de la Dent du lion sont reconnues et attestées par la science, notamment l’EFSA.

Cette plante assez extraordinaire, est particulièrement riche en lactones et en sels potassium, qui sont à l’origine de l’action diurétique, et elle a aussi un effet booster sur les enzymes détoxifiantes du foie.

Vous pouvez parfaitement utiliser les feuilles de pissenlit telles quelles, en salade tout simplement, c’est délicieux si vous aimez les goûts un peu amers. Si ce n’est pas votre cas, alors rassurez-vous, il y a des tas d’autres façons de consommer le pissenlit :

– le jus ou les tisanes, que vous préparerez à partir de feuilles fraîches.

– les gélules ou autres compléments alimentaires que vous pourrez trouver sur le marché.

C’est la taraxine qu’il contient, qui donne au pissenlit ce goût amer si caractéristique, et c’est cette même substance précisément qui stimule la sécrétion de la bile et qui améliore la digestion en aidant le métabolisme à mieux assimiler les graisses.

Pour les femmes spécifiquement, sachez qu’en plus d’être un partenaire de choix pour une cure détox efficace, la dent de lion est également reconnue pour sensiblement atténuer les douleurs liées aux cycles menstruels.

Pour finir, le pissenlit permet de mieux assimiler le fer et donc de limiter les anémies, il permet aussi de faire baisser le taux de glycémie du sang et s’avère donc tout particulièrement préconisé dans les cas de diabète.

Que vous consommiez les feuilles ou les racines de cette plante, il faut savoir que l’on conseille en principe de ne pas dépasser une dose quotidienne de 30 g pour les feuilles et de 15 g pour les racines.

 

5 plantes pour vous aider à éliminer les toxines…

 

5/ L’Achillée Millefeuille, qui, dit-on, soulagea Achille jadis…

 

Oui vous avez bien lu, le nom même de cette plante provient de l’Antiquité et de la mythologie grecque, excusez du peu ! Pour la petite anecdote, il se raconte que lorsque Achille fut blessé au talon, à Troie, c’est précisément cette plante qui permit de soulager sa douleur.

Cet illustre passé ne rend pas pour autant cette plante rare, par chez nous, puisque vous la trouverez à peu près dans toutes les prairies et sur tous les chemins de France et de Navarre… Elle fait partie, au même titre que le plantain,ou le pissenlit, de ces trésors de la pharmacopée naturelle, que nous piétinons allègrement tous les jours sans vraiment nous en rendre compte ! Mais elle ne nous en tient pas rigueur, et c‘est bien là ce qui compte !

L’Achillée Millefeuille a été baptisée la Maîtresse du Sang par le célèbre phytothérapeute Matthew Wood, parce qu’elle possède de multiples effets sur ce dernier :

– elle agit sur les facteurs de coagulation et d’anti-coagulation.

– elle protège les tissus grâce aux flavonoïdes qu’elle contient en grandes quantités.

– elle permet un meilleur contrôle neurovasculaire.

Pour le dire simplement, cette plante est une championne en matière d’hémostasie, c’est-à-dire d’arrêter l’écoulement du sang. C’est notamment une des raisons pour laquelle on l’utilise aussi pour soigner des règles difficiles ou douloureuses chez de nombreuses femmes (et aussi afin de mieux contrôler tout saignement post-partum…).

Sur une plaie, réalisez un cataplasme en mâchant simplement quelques feuilles, puis appliquez-les, et vous observerez presque dans l’immédiat une amélioration. Notez que ce même cataplasme peut tout à fait être utilisé sur une poche de sang, une ampoule qui apparaît  suite à un choc.

Il est particulièrement utile de bien savoir identifier cette plante, parce que lorsque vous êtes en randonnée, en camping, ou autres, dans la nature, elle peut s’avérer vraiment cruciale.

Pour pousser la chose un peu plus loin encore, il faut savoir que l’Achillée Millefeuille est aussi utilisée avec pas mal de succès pour réduire ou soigner des saignements internes, dans des cas de néphrite ou de tuberculose.

Par extension, l’Achillée est aussi très efficace lorsqu’il s’agit de résorber des ecchymoses (des bleus…) ou des blessures qui ont tendance à traîner dans la longueur… Encore une fois, un bon petit cataplasme sera parfait, et la plante va alors stimuler la circulation sanguine au travers des capillaires et ainsi permettre de mieux évacuer les déchets en dehors de la zone.

Enfin et pour finir, sachez que l’Achillée (et ce sera la fleur plus spécifiquement dans ce cas…) est aussi une plante dite diaphorétique, c’est-à-dire qu’elle va soulager les personnes fiévreuses qui semblent avoir du mal à transpirer. Lorsqu’une personne a du mal à suer, alors que cela serait utile à son organisme pour aller mieux, une infusion de fleurs devrait permettre de faire rentrer les choses dans l’ordre…

 

Pour conclure :

 

Nous voilà déjà arrivés au terme de ce contenu, et nous avons pris grand plaisir à le rédiger, en imaginant qu’il vous serait d’une aide précieuse ! Bien entendu, notre sélection de 5 plantes est forcément un peu arbitraire, dans la mesure où il en existe des centaines qui possèdent des vertus vraiment intéressantes, toutefois il nous a bien fallu faire un choix, et nous avons donc tranché en essayant d’élargir le spectre au maximum… N’hésitez pas à nous faire savoir si vous avez une plante favorite qui n’apparaît pas ici, si vous souhaitez nous faire partager un complément d’information, ou bien si vous avez envie de nous parler de votre expérience détox précisément, car il est toujours intéressant de croiser les avis ainsi que les opinions…

 

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